Oeuvre de M. C. Escher

dimanche 19 juin 2011

For A Room


…pouvait lire la chose suivante :


En cette froide matinée de janvier, les rayons du soleil peinaient à percer à travers l'unique fenêtre de cette pièce aux murs de pierre. Elle était assise à son bureau et réfléchissait à la suite. Elle devait avoir tout au plus 25 ans et à cet instant sa main droite était négligemment posée sur un calendrier de 1971 qui trainait là. En l'observant, on remarquait que son vernis commençait à s'écailler à force d'utiliser son Olivetti Valentine. Elle s'était en effet enfermée ici depuis la veille et on commençait à percevoir des cernes sur ses yeux émeraudes. 


L'inspiration lui manquait, sa main gauche la cherchait en vain dans ses cheveux mi-long d'un rare éclat andrinople. Elle but une gorgée de son earl grey qui avait refroidit depuis la veille et recommença à taper quelques mots sur la machine à écrire. Puis quelques phrases, manifestement elle avait trouvé ce qu'elle cherchait depuis la veille. Le soleil émergeait de plus en plus vite au rythme frénétique des retours à la lignes si caractéristiques de l'Olivetti. Au bout de deux minutes elle s'arrêta, saisit la feuille à deux mains, souffla délicatement dessus. 

Sur la feuille qu'elle tenait fermement on…

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